SEMAINE 10 : Grosse déception, mais qui permet de recadrer les enjeux du stage RISLAV
- Albert DANG
- 9 juin 2017
- 3 min de lecture

Cette semaine devait voir mon travail de reconstruction de site web se concrétiser, c’est un retournement de situation qui s’est passé. Plus de site d’agence de voyage, mais le directeur veut un site de location de véhicules. Un mois de travail et de recherche pour rien. Juste accepter les directives. Du coup, je suis pris plutôt d’une soudaine démotivation, et me replie sur les missions de traduction en français, sans réelle bonne volonté.
Changement de thématique de site web au dernier moment. Mardi, j’étais tout content de finaliser le nouveau site web de l’agence de voyage NAGA EXPRESS TRAVEL, quand le directeur me donne des changements de directive pour le nouveau site, via skype. Il veut un site centré sur la location de voitures de la société, terminer le site de l’agence de voyage. Le prestataire-webmaster de Vientiane devait livrer le travail de plus d’un mois de reconstruction le jeudi. Tout est à refaire. Le directeur veut garder le design de l’ancien site, et améliorer la page de location de voitures, avec des photos des véhicules, prises dans les fiches techniques des marques de voitures. Il veut minimiser les séjours et les activités, et focaliser sur la location de voiture avec chauffeur. Deuxième point qui finit par m’atterrer : le prestataire fera ce travail tout seul, sans moi. Je dois continuer uniquement mes traductions en français du site, et des nouveaux programmes.
Une façon inappropriée de travailler. L’autorité du patron tout puissant de sa boite et ses décisions virevoltantes ne sont pas dans mes habitudes. J’ai toujours travaillé pour des très grosses boites et par la suite pour l’état français. Les nouvelles résolutions du patron de l’agence, par leur retournement de situation, affectent ma motivation au travail. C’est une expérience difficile, mais qui permet de se poser des questions sur le milieu du travail dans lequel je souhaite évoluer dans un futur proche. Je note que cette démarche n’est pas profitable à l’entreprise, mais en somme peut-être très commune à toutes les petites boites. Le patron distribue des missions à son équipe selon les compétences, ensuite le travail doit être fait, sans suivi, juste en attente de résultat. Et si les choses doivent changer au dernier moment, cela se fera sans concertation et sans discussion possible. J’analyse la situation : NAGA EXPRESS TRAVEL n’a plus cette identité d’agence de voyage désormais, mais devient une agence de location de voiture au Laos sur internet. Je pense que la description technique des voitures n’est pas nécessaire car le client recherche juste la fiabilité et la sécurité du trajet avec de bons véhicules, puisque la location comprend le chauffeur, qui se charge des problèmes techniques. Comme je ne continue plus ce projet (tant mieux car je n’y connais rien en voiture), je prends bien la précaution que nos échanges sont comprises dans les deux sens : je n’interviens plus dans la mise à jour du site web, je me contente de le traduire en français. Fini les traductions marketing aux envolées commerciales, je traduirais maintenant le site tel quel. Je suis parti pour comprendre dorénavant que je ferais un travail basique et dicté, sans initiative supplémentaire, puisque l’autorité de l’agence peut émettre un changement soudain qui invalide tout travail préalable.
Missions de traduction et accompagnement inspection. Je me cantonne à nouveau dans des traductions en français des nouveaux programmes, en continuant la traduction de l’ancien site internet. Le stage prend une direction sans intérêt, avec aucune compétence nouvelle pour le moment. L’agence étant petite, j’ai bien peur d’avoir fait le tour de la question. Ma proposition de modernité n’a pas eu bonne réception. Je ne saurais jamais si mon travail a été valable, compris ou pas. Je réalise qu’il faut que je marche plus prudemment dans mon travail, je proposerais des entretiens avec le directeur régulièrement pour qu’il approuve ou pas le travail fait. Un mois et demi de travail perdu me rend vigilant dorénavant. D’autre part, j’accompagne mes collègues dans les missions d’inspection des hôtels. J’ai pu inspecter The Grand Hôtel Resort de Luang Prabang avec ma collègue PINKY ; l’agence a aussi besoin de 10 chambre en novembre prochain pour une arrivée d’un groupe ; nous devons négocier ferme les tarifs qui sont trop élevés ; par ailleurs la situation géographique étant loin de 6 km du centre-ville, les tarifs paraissent trop élevés, même si le site est absolument magnifique avec vue sur le Mékong et les montagnes environnants.
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