SEMAINE 17 : « La meilleure manière de se lancer, c’est d’arrêter de parler et commencer à agir. » –
- Albert DANG
- 4 août 2017
- 3 min de lecture

Les missions qui m’ont été confiées sont toutes exécutées. Cette semaine, je peaufine le site internet qui va être mis en service très prochainement. Je prends le temps de rédiger le rapport et de planifier ma sortie de stage. Mon petit tour rapide pour découvrir Vientiane et Vang Vieng n’a donné qu’un aperçu fugace, le temps passé sur la route était plus long que les visites.
Cette semaine de reprise de travail n’est pas surchargé d’activités pour l’agence, parce que toutes les missions sont finies : les traductions des programmes en français sont rendues depuis deux semaines ; quant au site internet, je fournis quelques coordonnées complémentaires et nous échangeons pour savoir à quelle date le site devrait être mis en ligne. Le directeur de Cyberia m’annonce que ce serait pour la semaine prochaine, ce qui a pour effet de calmer l’impatience de mon directeur à ce sujet. Je dois dire que le site, tel qu’il va être présenté, ne me plait pas totalement car j’y vois encore beaucoup de choses à améliorer par rapport au CEO et au design, mais ces données-là ne semblent pas convaincre mon directeur. Je me suis plié à donner des solutions à ses attentes, sans faire plus, à cause de son management directif. Cependant je me rends bien compte de mes capacités et de mes compétences dans le domaine de la création de site internet et de ses stratégies : j’ai travaillé dans un domaine que je ne connaissais pas du tout avant de faire la formation Rislav, et aujourd’hui je comprends parfaitement les enjeux et les attentes dans ce champ d’activité, après avoir fait beaucoup de recherches et de consultations. Ce stage a donc révélé ces compétences et un certain engouement en moi, que je souhaite mettre à profit dans mon futur professionnel. Le stage a apporté une confiance dans mes compétences, même s’il ne m’a pas poussé à aller au-delà de mes limites à cause du contexte : je crois que l’enjeux est là, dans ce rendu du travail, peut-être pas optimisé, mais en tout cas hardi et décidé, qui donne de belles promesses pour la suite.
Le second temps de cette semaine a été la rédaction du rapport de stage, qui est un vrai travail de synthèse et d’analyse, même si le stage n’est pas encore terminé. Je suis encore sur place et les données sont encore fraiches pour la dissertation ; les réflexions sur certains sujets font encore un écho vif dans la tête, c’est pourquoi j’en profite pour libérer ces idées récentes.

Pour revenir sur les visites de Vientiane et de Van Vieng la semaine passée, le tour fut court et rapide. Pour remercier de mon travail durant le stage, le directeur a voulu au début m’offrir un tour d’inspection de cinq jours dans le sud du Laos. Il devait se joindre à ce tour des partenaires commerciaux vietnamiens. Ils ont décommandé, et je me suis retrouvé du coup à faire un minitour d’une matinée à Vientiane, avant de prendre la route pendant trois heures pour Vang Vieng, où j’ai eu une fin d’après-midi de visite rapide, et repartir le lendemain pour Luang Prabang (7 heures de route). Autant dire que je n’ai vu qu’un tiers de ce qu’il faut voir. Vientiane la capitale est une destination culturelle, qui a moins de charme que Luang Prabang. La capitale est aujourd’hui défigurée par des constructions modernes qui s’agencent mal avec l’héritage architecturale coloniale. Elle n’a pas le tourbillon des grandes capitales, le rythme est encore calme mais toutefois dynamique. J’ai visité son emblème touristique qui est le stupa de Phra Tat Luang, qui n’a qu’un intérêt religieux. De l’autre côté du Mékong, à Vientiane, c’est la Thaïlande, reliée à elle par le Pont de l’Amitié : je remarque que les Laotiens n’ont pas adopté les comportements de vie thaïlandaise, malgré cette proximité et l’homogénéité de la langue thaïlandaise avec la langue laotienne (contrairement à Siem Reap par exemple où les jeunes Khmers veulent imiter les jeunes Thaïlandais).

Quant à la visite de Vang Vieng, c’est davantage l’attrait du cadre naturel, avec les formations karstiques montagneuses, qui rappellent Tam Loc, la baie d’Halong terrestre vietnamienne : paysages magnifiques sur des plans d’eau, grottes profondes de stalagmites et stalactites (grotte de Jang). Pas loin de là, à 20 km, un immense lac, le Ang Nam Ngum, offre une vie fascinante de villages de pêcheurs d’eau douce, qui mérite un détour et un développement touristique pour l’avenir.

En résumé, cette semaine, qui marque l’avant-dernière semaine de stage, est calme car le travail est fini et rendu. Cela se reproduira sans doute pareil pour la semaine prochaine. Il reste les dernières écritures administratives pour clôturer le stage. Il est temps pour moi aussi de profiter de la vie à Luang Prabang avant le départ.
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